Une affaire de logement qui justifiait une intervention

Publié le par Jean marie SMIS

Durant l'été dernier, suite à mon constat des effets d'un manque de ventilation volontairement ignoré, dans des logements de Pas-de-Calais habitat, j'ai posté un message sur la page "facebook" du Président de ce bailleur social.

J'ai rappelé sur cette page que ce sujet a déjà été évoqué au bureau des administrateurs de Pas-de-Calais habitat, mais resté sans réponse. J'ai ensuite mis ce dernier fait sur la page facebook du bailleur social que son président représente, mais ce message a été effacé une heure après, avec toujours aucune réponse. J'étais donc contraint, pour tenter d'être entendu, d'utiliser à nouveau ce média, sur la page personnelle de ce président, avant que lui aussi, supprime éventuellement ce message ! Mais si cette crainte ne s'est pas réalisé, rien n'a changé pour ces deux malheureux locataires !

Dans ce message, je lui ai demandé, comment osez-t-il louer des logements sans ventilation, à des personnes âgées ? Alors qu'il insiste fréquemment pour que les personnes âgées soient maintenues le plus longtemps possible dans leur logement, la réalité des faits dans les quartiers, est souvent contraire à ses propos ! Comment l'explique-t-il ?

Il ne suffit pas de faire croire le contraire en inaugurant des réhabilitations et oublier d'autres locataires âgées qui ont les mêmes droits !

Comme d'habitude, n'ayant aucune réponse à ce message, j'ai donc dû mettre récemment mes promesses à exécution. Auparavant, pour d'autres litiges, constatant les méthodes de Pas-de-Calais habitat, je n'étais déjà pas content des résultats obtenus. Mais quand j'ai reçu le mail du bureau des administrateurs de Pas-de-Calais, me demandant "d'étouffer" l'affaire, le déclic s'est produit chez moi. Cette fois, c'était trop !

Sachant que je ne pouvais pas compter sur l'association que je représente chez Pas-de-Calais habitat depuis douze ans, et connaissant bien les rouages de ce bailleur qui a très peu de considération pour les administrateurs qui représentent les locataires, je n'avais guère d'autres choix pour respecter mes engagements.

Dès le 18 juin dernier, sur les conseils d'une véritable association de locataires, j'ai pris soin de me rapprocher d'un avocat spécialisé, indépendant, et à la lecture des pièce fournies, il a quelques jours après, accepté de m'accompagner et de m'aider, dans les procédures à venir. Mon instinct prémonitoire me donne désormais raison. Je ne pense pas qu'à ce jour, Pas-de-Calais habitat imagine réellement ce que je leur ai réservé. Ce bailleur pense que j'agis seul, et que mon mécontentement n'ira pas plus loin que de simples demandes écrites. À ma connaissance, jamais un administrateur de ce bailleur, n'a jamais été aussi loin dans le suivi d'un simple litige qui deviendra rapidement un conflit mémorable.

Pas-de-Calais habitat a beau avoir un "bataillon" d'avocats acquis à sa cause, face à des preuves en théorie indéfendables, ils ne pourront plaider efficacement contre la décision d'un tribunal.

Pas-de-Calais habitat habitué à avoir souvent raison, devra comptabiliser un échec.

Tout cela, est sans compter aux effets dévastateurs de la campagne de presse, avant et après le procès ! L'essentiel, c'est que les locataires concernés, auront enfin une ventilation qui fonctionne correctement.

Encore une fois, je considère qu'il a été dommage d'en arriver là. Le but recherché était simplement pour les associations de locataire élues, d'être entendues et de prendre en compte toutes leurs demandes mettant en cause la conformité !

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